Maison de Acar et de Melian

Cela me convient, oui, mangeons tant que nous pouvons, nous se savons pas de quoi sera fait demain. Pour l'heure, ce pâté au foie de volaille m'a la'iar bien apetissant, je serai ravi de commencer ce repas par celui-ci.

Sitot-dit, sitot-fait... la lame de sa dague coupa deux belles tranches puis il les déposa précautionneusement et dans le meme mouvement, prit le vin et en servit les hanaps.

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Elle le servit, toujours souriante, avant de s'attabler à son tour. Le repas fut long assez arrosé pour son époux, bien moins pour elle du fait de son état. Alors qu'ils en terminaient, elle alla ranger le peu de vaisselle dans une bassine de bois dans le but de la laver.

Je m'en occuperai demain, il faudrait que tu ailles te reposer à présent mon amour, je ne vais pas faire de bruit.

Je t'aime mon coeur, je compte t'attendre, finis ce que tu as à faire, je t'attends et pendant ce temps, je chauffe ainsi nostre couche, elle te sera bien confortable, à ton arrivée.

Parlons plutot... je sais que du veux être diaconesse, je voulais savoir si cela est le bon moment, car te voila bien grosse céans, je ne voudrais point que ta nouvelle tache ne te mine le moral...

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Bon très bien comme tu préfères mon amour installes-toi.

Melian se mit alors à faire tranquillement la vaisselle.

Eh bien oui je voudrais bien, cela soulagerait un peu Fra et j'aimerai pouvoir officier quelque peu, tenter de guider un peu les gens, en plus de guérir leurs corps, guérir leurs âmes... Je ne sais pas si j'en suis capable, mais peut être pourrais-je essayer.
Il faut d'abord que je vois si la démission du messire Kratos se confirme, et si tel est le cas alors je ferai demande. Mais il faut d'abord suivre un séminaire, donc nous avons encore le temps.
Quant à être grosse, ajouta-t-elle, se tournant vers son époux en riant, tu n'as encore rien vu, nous n'en sommes qu'au début.

Héhé, que veux tu dire par la ? grosse tu n'est point, grosse de moi, oui, mais point grosse, d'ailleurs, tu ne le seras jamais, avec ta taille de guèpe, mon coeur.

Se grattant le menton, Acar se demanda si son épouse avait tout compris...

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Melian éclata de rire et posa sa vaisselle. Elle s'approcha de son époux et se baissa, son visage juste en face de celui d'Acar, ses yeux plongés dans les siens.

Grosse je suis et n'ai pas fini de l'être, pour la simple et bonne raison qu'outre les livres que je prends, cette grossesse ne sera pas la seule je pense tu ne crois pas?

Certes, certes, mais pour l'heure, un suffira, nous verrons par la suite.
Car nous ne sommes point encore parents, de ce fait, rien ne dit que nous serons de bons parents... alors, pourquoi rendre plus d'un enfant malheureux ?

Acar riait sous cape, cette conversation l'amusait, et plus que tout, il aimait taquiner son épouse.

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Hum oui qui sait... Cela dit je ne suis pas sûre que nous aurons vraiment moyen d'empêcher d'autres grossesses.

A moins que tu envisages que je ne dorme plus que près de l'enfant... ajouta-t-elle en retournant tranquillement à sa vaisselle qu'elle entreprit de sécher et de ranger.

Acar faillit en recracher ce qu'il avait en bouche... mais il connaissait sa tendre, elle lui retournait plaisanterie, voila qu'elle essayait céans de le destabiliser.

Hum, hum, nous en reparlerons, bien assez tot.. veux tu me passer le pain ?

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Elle fit volte face, prit la miche de pain bien entamée et la donna à son époux afin qu'il finisse de manger pendant qu'elle terminait ses rangements auxquels elle retourna.

A ta guise, c'est toi qui en décidera mon amour.

Son épouse se jouait de lui... sachant que enfant, il voulait... le chiffre, il n'y avait point pensé et encore moins se séparer de son epouse plus longtemps que necessaire... en gros, dormir sans elle, il ne savait plus.

Mon coeur, donne moi bel enfant, voila vérité, le reste n'est rien.

Pour la couche, la partager avec toi, pour rien au monde, je m'en passerai.

Acar jouait avec son couteau, se nettoyant les dents avec.

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Melian en terminait de ranger la vaisselle.

Mon coeur, donne moi bel enfant, voila vérité, le reste n'est rien.

Pour la couche, la partager avec toi, pour rien au monde, je m'en passerai.

Elle se retourna et sourit.

Vraiment?

Elle s'approcha d'Acar et lui prit doucement le couteau qu'elle posa sur la table. Se réjouissant sans rien en laisser paraître que sa taille n'est pas encore été transformée par la grossesse contrairement à son profil, elle se glissa entre le meuble et son époux sans cesser de le regarder dans les yeux et prit place sur ses genoux. Elle passa ses bras autour du cou de son adoré, posant sa tête sur son épaule. Elle ferma les yeux et sourit, murmurant

Des enfants nous en auront autant que le Très Haut en décidera. Je m'efforcerai pour ma part de t'offrir les plus parfaits pour qu'ils soient dignes de toi. Tout simplement...

Et pour ce qui est de ne plus partager la même couche, je n'apprécie guère l'idée, mais peut être cela sera-t-il nécessaire, sans quoi les pleurs du tout petit, au début forts fréquents, t'empêcheront de prendre du repos, tu ne crois pas?

Nous verrons bien, laissons le deja venir au monde... mais je sais qu'il ou elle sera magnifique, surtout s'il te ressemble plus qu'a moi.

Assise sur lui, on aurait dit une plume, magré son hote... il la serra, mettant l'oreille contre son ventre, cherchant un second coeur.

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Nous verrons bien, laissons le deja venir au monde... mais je sais qu'il ou elle sera magnifique, surtout s'il te ressemble plus qu'a moi.

Melian rougit, avant de murmurer.

Tu ne changeras jamais, arrêtes donc de dire des bêtises...

Puis elle se tut, tâchant de faire diminuer les battements de son coeur et le rythme de sa respiration tandis qu' Acar posait sa tête sur son ventre, sûrement cherchant à entendre d'une manière ou d'une autre le petit habitant. Il n'y avait plus un bruit en la demeure si ce n'est le crépitement du feu, l'un comme l'autre retenant leur souffle, espérant un signe de la petite vie. Elle caressait doucement la nuque de son époux, se demandant s'il entendait quelque chose, mais sans oser poser la question.

L'oreille était tendue, extremement, seul le feu donnait l'impression de vivre, puis d'un coup, il se dit que peut-ètre, il était trop tot pour entendre sa descendance...

Alors, il en profita pour embrasser ce ventre, bien tendu, qui allait prendre bientot nouvelle dimension.

Je t'aime mon coeur.

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Melian sourit.

Je t'aime aussi mon chéri.

Tandis qu'elle continuait à effleurer du bout des doigts la nuque d'Acar, elle leva brièvement les yeux, qui s'attardèrent sur le mantel de son aimé posé non loin. Elle fronça légèrement les sourcils.

Mon amour, qu'est-ce donc qui gonfle la poche de ton mantel de la sorte? Tu as ramené quelque chose de ton travail?

Oublié, il avait oublié de lui donner son cadeau tant la robe rouge l'avait détourné... il se frappa le front et alla derechef au mantel, fouilla dedans puis en sortit petite boite sculptée.

Mon aimée, ceci est pour toi... pour célébrer nostre amour, pour te rappeler une demie année de bonheur.

La boîte changea de main... il souriait.

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Il se leva si brutalement qu'elle dut se cramponner à la table pour ne pas tomber.

Mais enfin qu'y a-t-il?

Mon aimée, ceci est pour toi... pour célébrer nostre amour, pour te rappeler une demie année de bonheur.

Elle prit la petite boîte, regardant son époux avec de grands yeux, tout juste assise sur la chaise qu'il venait de quitter. Elle baissa les yeux et l'ouvrit, se demandant ce qu'il avait bien pu inventer encore, avant de découvrir une fine chaîne d'or. Elle ouvrit des yeux plus grands encore, se leva d'un coup et sauta au cou d'Acar.

Merci mon amour elle est magnifique! Mais tu n'aurais pas dû, mon plus beau cadeau est et demeurera le fait de partager ta vie!

Elle l'embrassa tendrement très longuement.

Oui mon coeur, la vie nous la partageons, certes, mais rien n'empêche chaîne de vagabonder à ton coup... n'est il pas ?

Il l'embrassa tendrement et prit alors terne miroir, le frotta vigoureusement de sa manche et, le presenta à son aimée, ou magnifique reflet apparaissait.

Vois, une lumière parmi une autre, voila beau reflet en vérité.

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Melian rougit, regardant son époux plus que le reflet qu'elle avait tant de mal à voir. Elle se serra tout contre lui et lui glissa un baiser dans le cou.

Merci mon coeur.

Elle sourit et se serra plus fort encore contre son époux.

Les mots ne servaient plus, seuls les actes comptaient.

Il l'embrassa, de tout son amour, elle sentait le pain d'épices, douce odeur en verité... ce qui le faisait fondre.

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Il l'embrassa, baiser qu'elle lui rendit. Puis elle s'éloigna de lui en souriant. Elle s'approcha de la couche, se dévêtit, et se glissa sous les draps, ne portant plus guère que le cadeau qu'il lui avait offert. Elle s'assit et plongea son regard dans celui de son époux, le plus calmement du monde, attendant son bon vouloir, comme toujours.

La nuit fut longue, troublée, malgré le froid environnant.

Le brasero donnait de sa personne, les flammes illuminaient le plafond, les ombres dansaient avec volupté.

Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 09/07/2007

Nuits et jours se succédèrent tranquillement, avec de nombreux préparatifs en cours. Melian partageait son temps entre l'infirmerie de l'OCF qu'elle gérait, le séminaire à l'archidiocèse de Lyon, le conseil paroissial, l'Eglise, ses champs, la gestion de la maison et prendre soin de son époux. Sans compter le pèlerinage qui approchait à grands pas et les préparatifs pour la venue de l'enfant.

Cette nuit là, elle somnolait, blottie contre son amour qui dormait à poings fermés, comme toujours. Son esprit vagabondait et elle commençait à s'endormir lorsqu'elle ressentit quelque chose d'étrange dans son ventre. La sensation furtive se répéta une fois, puis une seconde. Elle posa une main sur le bas de son ventre, à présent bien réveillée, et appuya légèrement avec le bout de ses doigts avant d'ouvrir de grands yeux. Elle se retourna vers son époux et le secoua doucement.

Acar! Acar réveilles-toi!

Le reveil fut brutal mais il sortit de ses torpeurs nocturnes... son epouse avait à ce moment, de grands yeux bien ouverts, et en y regardant de plus près, ils etaient embués.

Oui ma mie, que ce passe t'il, tes cauchemars auraient ils repris ?

» maison de Acar : la tartiflette
» maison de Acar, au 43 rue du lavoir
» rue du bourg en fete