Chez Lussye...

Le jour où il m'a dit qu'il ne m'aimait plu

non

Livia avait toujours l'air triste et perdu

oui... mais il t'aime toi! Moi, c'est fini maintenant et pour toujours je pense, la seule chose qu'il aime de moi c'est les jumeaux, rien d'autres, que je vive ou que je meurs il s'en fou

ouais mais ce qui compte pour lui c'est ses enfant, pas la mère mais heureusement qu'ils sont là eux... je serai rien sinon, bon encore j'ai mes amis, dont toi, mais eux... c'est pas pareil tu comprends

Balrak joua avec les jumeaux en les écoutants parler Cela le rendait triste. Il savait que Lussye avait raison en grande partie. Il prit sa soeur dans ses bras
Ecoute Livia, je ne sais pas si il l'a fait mais si il a promis de revenir il reviendra. Ou croit moi qu'il regrettera de ne pas tenir ses promesses.
Si je déteste bien quelque chose ce sont les prommesses en l'air.
C'est très lâche. Et de toute façon il a dit qu'il reviendrait, qu'il l'est promis ou pas. Alors croit moi, si il le faut je voyagerais pour le ramener ici. De force si il le faut
Et quand à moi je ne me moque pas que tu meures ou pas. Alors tu vas me faire le plaisir de ne pas penser à ça. D'accord!?

Livia regarde tristement son frère

d'accord

Et que je t'entende plus dire des bêtises comme ça!!

Et puis que vais je devenir sans ma soeur moi hein???

Se met a faire un petit rire

Rien

Papimoujo de retour d'un long périple revint fair la tournée de ses amis... Il passa devant la maison de cette chere Lussye.
Il vit que l'herbe avait bien poussé devant sa porte, les volet étaient fermés et l'usure de la cour n'était plus ce qu'elle était.
Il pensa que Lussye était partit et il fut déçu. Il frappa à la porte sans éspérer que quelqu'un lui ouvre. Sans antendre il continua son chemin....
"On dit toujours que le monde est petit, on verra bien...."

L'esprit d'Emmet passa devant la dite maison où il vit que la dame était revenue. Il rêvait la réalité... Son coeur soupira et, souriant, il fit un rictus avant de replonger dans un paisible sommeil.

A la vue de son ancienne maison, le coeur de Lussye se serra d'émotion. Elle n'avait pas changé, elle ! La façade de pierre pittoresque et mélancolique, l'herbe avait poussé dans la petite cour pavée et le lierre recouvrait une bonne partie du toit et descendait jusqu'à la lourde porte de bois que la jeune femme n'arrivait jamais à claquer.
Profondément nostalgique, elle laissa tomber son sac de toile qui contenait tous ses biens et sa bourse (vide) à terre et mit une main devant sa bouche, perdue dans les moments joyeux de son adolescence passée en grande partie dans le petit village.
La plupart de l'ancienne génération de Thiernois n'était plus, mais Lussye était revenue tout en sachant que presque rien ne l'attendait. Si ce n'est les souvenirs poignants de ses amis, maintenant vivants ou trépassés, et qui la perdait dans un abîme d'émotions contraires et diverses : joie, colère, tristesse, émoi... Tout se confondait et la troublait intensément.
Le cri d'un corbeau dans un champs en-dehors des remparts du village la laissa s'échapper de ses pensées hagardes. Lussye avait confié son fils Trystan à Livia, sa tante et donc la soeur du père de son enfant qui n'allait sûrement pas tarder de devenir plus que cela...

Ah, Thiers... Je ne puis nier que tu m'as manqué... soupira la belle jeune femme en souriant sereinement.