Maison de Acar et Melian: festivités...

Melian se retourna puis se leva en entendant frapper à la porte. Elle l'ouvrit et apparu alors Dame Lidie. Melian lui sourit.

Bien le bonjour Dame! Mais je vous en prie entrez! dit-elle en s'écartant du passage pour lui permettre d'entrer.
Et permettez que je vous débarrasse! ajouta-t-elle en voyant les bras chargés de la visiteuse qu'elle s'empressa d'alléger.
Oh excusez-moi, nous avons un message dirait-on!

Une fois Dame Lidie entrée, Melian se saisit du message qu'elle lut avant de le donner à Acar. Puis elle posa la bouteille apportée par Dame Lidie ainsi que les fleurs sur la table.

Merci beaucoup pour ces présents. Mais je vous en prie, mettez-vous à vostre aise! Souhaitez-vous boire quelque chose? Peut être goûter ce vin que vous nous avez si gentiment apporté? Et n'hésitez pas à demander si vous voulez manger quelque chose, je trouverai de quoi vous contenter!

Enchantée par l’accueil que lui fit la dame de son parrain, Lidie entra dans la demeure pour venir s’installer sur une des chaises de la salle à manger. Elle observa quelques instants la demeure de son parrain et de sa compagne puis s’adressa a elle après avoir embrasser chaleureusement son parrain…

Et bien gente dame pourquoi ne pas goûter ce vin, vous m’en direz des nouvelles !
Je vous remercie pour tel accueil, vous m’etes bien aise et vous avez toute ma gratitude.

Melian prit des gobelets afin d’y verser le doux breuvage apporté, son parrain lui semblait heureux et cela lui procurait une immense joie. Elle lui fit un clin d’œil puis s’adressa au jeune couple…

Et bien comme vous le savez, je prends la route dans peu de temps, a cet effet je suis venu vous saluer et vous féliciter pour votre emménagement dame melian.
Vous faites le bonheur de mon parrain, je ne serais comment vous en remercier, voilà un merveilleux cadeau que vous me faites là !

Lidie lui sourit et prit le goblet de vin que la damoiselle lui tendait, elle observait le visage déçu de son parrain a l’annonce de sa décision de quitter Thiers. Elle s’en retourna alors vers lui et lui dit …

Tu sais mon cher parrain …………..Lofox……….Thiers…………enfin tu comprends ....

Ne sachant pas s’expliquer sous l’émotion, Lidie marqua le silence.

Ne sachant guère quoi répondre à toutes les gentillesses de Dame Lidie, Melian lui sourit en lui tendant un hanap rempli du vin que la dame avait apporté. Elle se retourna ensuite vers Acar à qui elle tendit également un hanap du breuvage et s'assit à ses côtés. Puis elle se décida à rompre le silence qui s'installait.

C'est à moi de vous remercier pour toutes vos paroles si aimables et vostre gentillesse à mon égard. Quant à Messire ici, présent, ajouta-t-elle en jetant un coup d'oeil à Acar, je ne conçois pas ma vie autrement qu'à m'efforcer de le rendre heureux.

Ceci étant dit, je suis triste que vous partiez. Je ne dirai pas que je comprends, ça serait faux puisque je n'ai jamais eu à faire face à une telle situation. De plus, je ne me permettrai pas de vous dire ce que vous avez à faire ou pas. Cependant, je ne puis m'empêcher de me faire du souci pour vous... Les routes sont forts dangereuses et il pourrait vous arriver du mal! Aussi, comme je vous l'avais dit en taverne l'autre jour, puisque vous semblez décidée à partir, de grâce prenez le plus de forces possibles et de quoi vous défendre...

Ma filleule, dame Melian à fort raison, le risque est bien grand, les bancits sont nombreux dans les routes environnants, si vraiment tu dois partir, sois fort armé et pleine de froce, sion, le chemin sera compliqué.

Après avoir bien mangé et fort bu, Acar se proposa de raccompagner dame Lidie, la nuit était fort noire.

Embrassant sa belle, juste pour le plaisir, il rediscuta encore et encore du danger venant des routes, cela le peinait pour sa filleule, néanmoins, iil comprenait fort bien son départ mais savait l'aventure dangeureuse.

Sois prudente ma filleule, je ne serai rassuré que quand tui reviendras à Thiers, je souhaite aussi à tes compagnons de fortune, bonne route.

Il avait du mal, la sachant quelque peu amère, il le regrettait, n'étant pas là, il n'avait su que celle-ci souffrait et n'avait pu l'aider comme il se doit.

Lidie, si votre marche se fait, vérifie bien avant que route soit dégagée, pour ce faire, un jour sur deux, restez dans la ville, travaillez et demander aux villageois environnant, en taverne, si route est sure, cela vous aidera grandement.

Sur-ce, les adieux n'étant pas mon fort, je te souhaite bonne aventure, ouvre grand tes yeux, profites et reviens-nous.

Illico il tourna talon, ne voulant qu'éviter la souffrance du départ, ceux qui restent, bien souvent, souffre autant.