Wam regarda Colchik détaler comme un lapin, les mains sur la bouche.
De son côté, elle se sentait de plus en plus mal. Son l'estomac commençait à rempnter doucement mais sûrement. Désemparée, elle cherchait un soutien du regard, mais Adal baissait la tête. Elle le sentait visiblement dans le même état de panique qu'elle. Mais qu'allait-il advenir d'eux ????
Il fallait absolument se sortir de cette situation, les gâteaux, la chaise qui collait, les vitres, l'assiette qui ne reluisait pas plus que Mamy, maintenant les pieds.....arf beurk, non ! s'en était trop, elle n'en pouvait plus. Mais il fallait jouer la carte de la diplomatie. Coco avait ouvert la porte, l'occasion était trop belle.
Moi, je me sens pas bien depuis ce mâtin, mais là c'est de mal en pis. Je vais rentrer chez moi. Je vous remercie Mamy pour votre invitation mais je dois vraiment y aller, je rentre, je me fais une tisane et au lit !
Elle se leva rapidement, secoua sa robe derrière et partout où elle avait été en contact avec la chaise crasseuse et collante. Elle passa son châle sur ses épaules. Il lui semblait que la victoire n'était plus très loin.
Arrivée sur le pas de la porte elle se retourna pour dire au revoir et à ce moment-là, elle vit un grand desarroi dans le regard de Adal. Visiblement la perspective de se retrouver seul avec Mamy ne le ravissait pas. Elle avait comprit son appel au secours et ne pouvait le laisser seul avec la vieille qui le reluquait de haut en bas en souriant malicieusement.
Tu voudrais pas me raccompagner Adal, je suis vraiment pas bien et je me sens pas de rentrer seule !
Elle vit soudain son visage s'illuminer !