Jean-Jean lui avait proposé une balade que Malice s'empressa d'accepter. L'air est si doux, la nature si belle et... sa compagnie si agréable, qu'elle se sent détendue et heureuse. Le temps d'une promenade ne penser à rien d'autre qu'au plaisir du moment voilà qui leur ferait le plus grand bien.
Main dans la main ils avaient longés la rivière qui chemine doucement entre prairies et pâturages.
Qu'est-ce qu'il fait bon mon coeur, un temps vraiment idéal pour se balader. Du soleil, une petite bise... et toi à mes côtés. Oh regarde... il y a plein de marguerites dans le pré. Nous pourrions faire un joli bouquet... mais sur le chemin du retour pour éviter qu'elles ne se fanent avant l'heure.
Tout à coup elle lâche sa main en riant, puis telle un cabri en sautifflant va cueillir une fleur. Elle revient vers Jean-Jean qui sourit, se met devant lui pour arrêter la marche et commence à arracher une pétale après l'autre.
Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout. Je t'aime un peu.. beaucoup...
Elle s'arrête avant d'avoir dénudée la fleur et le regarde d'un p'tit air malicieux qui lui est propre.